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 Les réseaux sociaux et l'anonymat

 

       Aujourd’hui la communication de masse permet aux gens d'exprimer plus facilement leurs idées et permet donc d’augmenter la liberté d’expression. Seulement on remarque que quelqu’un qui milite pour le mariage homosexuel se fera insulter plus librement, qu’une femme sur les réseaux sociaux sera plus victime de machisme et que quelqu’un commettant une erreur sur internet se verra insulté, et parfois menacé de mort. Que ce soit pour faire partie d'un simulacre de justice populaire ou pour imposer ses idées, certaines personnes profitent des réseaux sociaux, You tube, Facebook, Twitter etc... souvent même sans vraiment connaître le sujet. Le progrès de la communication de masse peut donc être un facteur de discrimination. 

       

-Albert Einstein-

Parler pour ne rien dire

         

        Dominique Wolton spécialiste des médias dit : " Vitesse et volume d'information ne sont synonymes ni de qualité ni de pluralisme " et c'est quelque chose qui, aujourd'hui est très mal compris. Certains se sentent obligés d'être les premiers à réagir à une information et donc n'en vérifient pas la nature ou l'exactitude. Ce problème de communication se montre par un exemple simple :  une femme politique francaise se ridiculise à  propos d'un sujet sérieux : la prévention du cancer du sein d'une star de cinéma.

        Un contre exemple remarquable

 

À un moment où les possibilités de partage immédiat étaient plus rares, on peut remarquer que les personnalités prennent leur temps, que les discours sont réfléchis et que les journalistes posent des question constructives. Ici un extrait d'une conférence de presse pendant laquelle le Président Georges Pompidou prend le temps de parler d'une affaire déliquate : 

Extrait de la conférence de presse du président Georges Pompidou le 22 septembre 1969 dans laquelle il cite le poète Éluard.

Derrière un masque, on ne se rend pas toujours compte des conséquences de ses actes. En 2014, 1 jeunes sur 10 est victimes de harcèlement via internet ou son téléphone. Les motifs sont multiples, certains essayent d'obtenir quelque chose d'une jolie fille où d'un beau garcon, certains blament les homosexuels ou les gens d'une races différente ou encore, le plus souvent ils organisent un lynchage virtuel envers une seule et même personne. En 2012, une ado se suicide après avoir raconté son histoire sur youtube. Amanda Todd était victime de harcelement depuis plus de 3 ans et avait changé plusieurs fois de lycée, car elle se faisait insulter, rejeter à la suite d'une affaire de photos mises sur le net. Les affaires de ce genre sont nombreuses et révèlent la face cachée et sombre des réseaux sociaux.

Amanda Todd anonce son suicide sur Youtube en 2012 et en explique les raisons.

Cette personnalité n'avait, manifestement, pas pris les quelques minutes qu'il fallait pour connaitre l'information...

Il témoigne ! 

François Dufour, auteur du livre

"Les journalistes français sont-ils si mauvais ?" nous parle des problèmes éthiques concernant le progrès de la communication.

 

-Vous êtes un spécialiste de l’éthique journalistique, quels sont, d’après vous, les problèmes éthiques spécifiques que pose l’accès, par internet, à l’information ?

 

-La difficulté de distinguer, comme dans tout média, les reporters (rapportant les faits) des éditorialistes (donnant leurs opinions).

Avec la difficulté supplémentaire de distinguer les vrais reporters (avec une éthique pro, notamment de vérification des infos) des non reporters (sans éthique pro) mais qui peuvent être les premiers sur un évènement (ex: tsunami de 2004).

Les sources

© 2015 by Mehmet SAGLAM, Vincent GEORGES et Ariside SALTET.

Épreuve anticipé du baccalauréat / série S 

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